Échos du bicentenaire — célébrations intimes réunissant des amis venus de loin
Pour le bicentenaire de la naissance de Bahá’u’lláh, les bahá’ís de plusieurs grands groupements ruraux du Canada ont trouvé des façons ingénieuses de prendre contact avec leurs amis et de les accueillir à une célébration, malgré les difficultés causées par les distances.
À Stirling en Ontario : une renaissance spirituelle
Dans notre village rural de l’est de l’Ontario, nous nous inquiétions de trouver une façon de célébrer adéquatement le bicentenaire de la naissance de Bahá’u’lláh, tout en appuyant la célébration prévue pour tous les amis du groupement. Nous avons décidé d’inviter des gens à souper quelques semaines avant le bicentenaire et de leur parler de Bahá’u’lláh.
Nous avons invité les membres de la communauté que nous n’avions pas vus depuis un certain temps, dont des amis de la réserve mohawk de Tyendinaga, des croyants isolés, de nouveaux bahá’ís qui se familiarisaient encore avec la communauté et quelques autres amis des villes et villages avoisinants.
L’atmosphère qui régnait à cette rencontre en était une de camaraderie, et de célébration paisible, unissant dans un même esprit les amis de la Foi et les bahá’ís de longue date. La lumière entrant par les fenêtres semblait être une métaphore pour celle qui remplissait nos âmes.
– Mary Vander Dussen
À Iqaluit, au Nunavut : une marche au froid, qui réchauffe les cœurs
Tôt le matin du samedi 21 octobre, les amis d’Iqaluit, qui fait partie du groupement de l’île de Baffin, se sont habillés chaudement pour aller marcher au bord de la mer. Fouettés par des vents froids, à -25 C, ils étaient propulsés par leur prières. Ils ont parcouru toute une distance, avant de rentrer, puis ils ont bu du chocolat chaud, et regardé le film Lumière du monde.
— Edith Sweetwater
À Swift Current, en Saskatchewan : Une activité pour les amis proches et éloignés
Swift Current, la ville principale du groupement agricole de Pallister, en Saskatchewan, est devenue le lieu de rencontre pour des amis éloignés, dont certains qui ont dû faire un trajet de deux heures. Les amis de la communauté ont envoyé des invitations par courriel, et ont fait un suivi par téléphone. Ils ont loué une salle dans un hôtel local, où ils ont reçu treize amis pour leur célébration.
Les personnes qui n’ont pas pu venir n’ont pas été oubliées, puisqu’on leur a envoyé des exemplaires de la revue The Bahá’ís.
– Marilyn Sargent
À Lower Cloverdale, au Nouveau-Brunswick : poussés à l’action
Un seul couple bahá’í vit dans cette petite collectivité, voisine de Moncton. Il a décidé d’inviter des parents à célébrer le 200e anniversaire de la naissance de Bahá’u’lláh, en soupant ensemble puis en visionnant le film Lumière du monde (en français). Sept personnes ont accepté l’invitation, dont six adultes et un enfant de trois ans, tous acadiens et de fervents catholiques. Ils n’avaient jamais examiné la foi bahá’íe en profondeur, et ils ont dit avoir été heureux de prendre part à une célébration mondiale.
Depuis, le couple désire continuer à prendre contact avec d’autres gens de la collectivité. Il organise une soirée d’information en français et une autre présentation du film pour un bahá’í des alentours et un de ses voisins. Il a de plus commencé à étudier le cahier Ruhi numéro 9 intitulé Acquérir une perspective historique.
– Ron Sullivan