L’unité mise à l’épreuve
Cette personne, qui a pris part à une célébration du bicentenaire dans un quartier de Toronto, peint avec talent une bannière sur laquelle est écrite la citation « Si puissante est la lumière de l’unité […]. »
Une animatrice travaillant dans un quartier de Toronto décrit comment une crise d’unité a été surmontée, et a servi à renforcer l’unité et la cohésion du groupe de préjeunes, juste à temps pour le bicentenaire de la naissance de Bahá’u’lláh.
Quelques semaines avant le bicentenaire de la naissance de Bahá’u’lláh, notre groupe de préjeunes a vécu une telle crise d’unité que nous craignions qu’il se désintègre.
Il y a eu deux incidents, deux conflits entre des membres, qui sont devenus des conflits entre leurs parents. Ils se sont produits la même semaine et juste avant le moment où nous avions l’intention d’inviter tous les gens du quartier à une grande célébration. Face à une telle désunion, nous étions découragés, mais nous avons placé notre confiance dans la nature extraordinaire du temps présent et avons prié pour qu’une armée spirituelle de soutien nous vienne en aide.
Nous avons d’abord consulté les parents et nous sommes demandé de quelles capacités les préjeunes avaient besoin pour résoudre ce conflit. Nous avons conclu qu’ils avaient besoin de faire preuve de pardon, et de compassion et qu’ils devaient apprendre à parler de leurs émotions. Ces discussions semblaient être exactement ce dont nous avions besoin.
Bientôt nos visites sont devenues des consultations familiales. Les préjeunes et leurs frères et soeurs se sont joints aux discussions pour chercher un moyen de rétablir l’unité du groupe. Nous avons prié Dieu et avons demandé son aide. Plus nous nous sommes rencontrés, avons parlé et prié, et plus les choses sont devenu claires. Les familles concernées ont décidé de se rencontrer pour appuyer les préjeunes et les aider à surmonter ces problèmes.
Nos prières ont bientôt reçu leur réponse. Les parents se sont réjouis de voir les nouvelles capacités de leurs enfants et étaient très encouragés par la nature des amitiés qui se sont formées en conséquence de cette expérience. Les préjeunes sont devenus plus unis, et nous nous sommes beaucoup rapprochés des parents. Ils sont devenus de véritables partenaires, travaillant pour accompagner leurs enfants durant cette période difficile de leur vie. Il a finalement été possible d’inviter, avec joie, tout le monde à venir célébrer la naissance de Bahá’u’lláh.
Le jour venu, les préjeunes sont arrivés plusieurs heures d’avance pour préparer la salle. De leur propre initiative, ils ont pris en main l’exécution du repas à contribution et ont servi tout le monde. Plusieurs des parents se sont dits impressionnés par le comportement des membres du groupe et ont dit qu’ils sentaient l’esprit d’unité qui régnait dans la salle. D’autres personnes du quartier ont dit que la belle et véritable nature du groupe était ressortie ce soir-là.
Le groupe a décidé de se servir de ses nouvelles capacités en matière d’hospitalité et d’organiser une fête pour un autre groupe de préjeunes, ainsi que pour une classe d’enfants de la région. Ceux d’entre nous qui servent en tant qu’animateurs désirent ardemment entretenir les liens d’amitié nouvellement consolidés avec ces familles.
Rétrospectivement, nous avons le sentiment que le bicentenaire a insufflé une vie nouvelle dans le quartier. L’unité de notre groupe a été durement mise à l’épreuve, et l’expérience a vraiment été très pénible. Mais maintenant nous sommes en mesure de percevoir les raisons pour lesquelles ces difficultés existent, et le pouvoir de l’unité qui a été libéré par elles.
