Dans un quartier de Vancouver, des jeunes discutent des effets de la prière
À la fin d’un cycle d’activités de trois mois, un groupe de jeunes (en photo ci-dessus) s’est rencontré pour réfléchir et faire une planification, et a organisé une réunion de prière hebdomadaire. Ces jeunes, dont certains étudient le cahier 1, Réflexions sur la vie de l’esprit, alors que d’autres sont responsables d’une activité fondamentale, étaient conscients du besoin de créer des occasions de réfléchir à l’importance de la prière en groupe. Le compte-rendu suivant de Stefan Jauca fait état d’une telle conversation.
Un soir, alors que les amis se rassemblaient pour prier, ils se sont mis à discuter du fait que tout a une dimension matérielle et une dimension spirituelle. Par exemple, une personne peut se montrer hospitalière en offrant du thé à un invité en prenant son manteau et en le faisant assoir près du feu, mais par la chaleur de ses actions, elle peut de plus créer une atmosphère spirituelle. L’hospitalité de l’hôte est communiquée à son invité par le cadre qu’il crée et qui lui touche le cœur. De telles choses comportent à la fois une dimension matérielle et une dimension spirituelle. Quelqu’un a demandé : « Comment pouvons-nous nous préoccuper des dimensions matérielles et spirituelles de nos rencontres? Qu’est-ce qui les rend si attrayantes? »
Une jeune fille a dit que nous sommes comme une grande famille. Nous étions tous silencieusement d’accord avec cette comparaison, qui décrivait si bien le modèle de vie communautaire que cette bande de jeunes s’efforçait de créer dans le quartier. Après un moment de réflexion, un jeune a ajouté que l’esprit de camaraderie avait définitivement un grand rôle à jouer. Nous prions évidemment chacun de notre côté, mais le fait de pouvoir nous retrouver ensemble est différent. L’énergie de nos rencontres est différente et toujours inspirante. Il a dit qu’après une réunion de prière il est beaucoup plus facile d’avoir des pensées positives. Un autre garçon a dit que cela était dû au fait que nous créons un certain esprit quand nous prions ensemble, un esprit qui nous encourage et qui peut nous soutenir. L’animateur du cercle d’étude a dit que lorsque nous nous fixons un objectif, il est inévitable que nous soyons mis à l’épreuve, que nous rencontrions des obstacles et des difficultés. Il se peut que ces épreuves concernent nos études, un de nos projets dans la communauté ou notre travail. Mais si nous tentons du mieux que nous le pouvons d’accomplir quelque chose, nous ne pouvons pas laisser ces épreuves nous décourager. Nous avons tous des choses que nous voulons accomplir et il est important de faire preuve de fermeté, pour les buts que nous avons à cœur. En le présentant comme un des premiers bahá’ís et comme un grand enseignant, il a parlé d’une allocution deMírzá Abu’l Fadl dont il est question dans le cahier 6 et dans laquelle celui-ci discute du concept de l’amour. Il a dit qu’il était facile pour une personne qui se trouve assise dans son jardin, près de sa maison, de dire « j’aime toute l’humanité ». Mais c’est seulement quand une personne a vécu les batailles de l’amour et qu’elle a été blessée par amour, qu’elle peut dire une telle chose avec conviction. Notre amour devient réel uniquement quand il est mis à l’épreuve. Prier ensemble nous aide à satisfaire les exigences de l’amour véritable et nous aide dans notre lutte pour surmonter ces épreuves.
Ensuite, nous avons prié et nous étions heureux.