Rompre le jeûne chez tante Jerina

Le texte suivant est tiré d’une lettre que nous avons reçue d’un groupe d’amis de LaSalle (Québec). Elle décrit une soirée de mars dernier. Ils s’étaient rencontrés pour rompre le jeûne, prier et passer du temps ensemble. La soirée avait lieu chez une amie qu’ils appellent affectueusement tante Jerina.  

La période du jeûne est une période toute particulière […]. Nous nous faisons de nouveaux amis, nous mangeons ensemble, nous prions, nous rions, nous parlons de notre journée […] et nous enseignons la Foi.

Chacun de nous a la chance de s’exprimer sur les difficultés qu’il ou elle a rencontrées et qui servent à nous rendre plus forts. « Il arrive souvent, après avoir eu à surmonter de telles difficultés que nous devenions plus forts, plus bienveillants, plus généreux, plus indulgents et moins prompts à juger les autres […] » a dit l’un d’entre nous.

Tour à tour, nous parlons de notre cheminement pour trouver la vérité et de nos réflexions au sujet du Créateur, de ses messagers et des raisons pour lesquelles ils sont apparus. Nous racontons des histoires au sujet de lieux lointains, comme l’Afrique de l’Ouest, l’île Maurice, les Seychelles, la Gambie et le Lesotho, ou des lieux tout près de nous comme notre propre quartier. Nous accueillons une personne qui est au Canada depuis moins d’un mois et qui est toujours en train d’apprendre l’anglais. Nous parlons plusieurs langues, comme le créole, le français, l’anglais et le persan.

Personne ne semble se rappeler être fatigué après une longue journée et nous contribuons tous aux préparatifs. Certains font la cuisine, d’autres nettoient et d’autres encore enseignent la Foi aux visiteurs. Il y a beaucoup de nourriture. Nous mangeons une délicieuse tarte aux petits fruits confectionnée par un jeune garçon nommé Noah avec l’aide de sa grand-mère. Celle-ci lui avait dit de ne mettre que la moitié des fruits, mais Noah a insisté pour tout les mettre disant « Non, grand-maman, il faut tout les mettre », et il a versé le contenu de toute la boîte.

C’était certainement une façon inspirante de terminer une journée de jeûne, ou, d’ailleurs, toute journée!

– Un groupe d’amis de LaSalle (Québec)