L’anniversaire de la naissance de Bahá’u’lláh
Le 12 novembre est l’anniversaire de la naissance de Bahá’u’lláh. Il est né à Tihrán en Perse, en 1817. ’Abdu’l-Bahá a dit : « Dès sa tendre enfance, Il était différent des membres de sa famille et de ses amis. […] En sagesse, en intelligence et comme source d’un nouveau savoir, il était avancé au-delà de son âge et était supérieur à son entourage. Tous ceux qui le connaissaient étaient étonnés de sa précocité. » [1] [traduction]
Dans une lettre, Bahá’u´lláh raconte un épisode qui s’est produit durant son enfance, quand il a vu un spectacle élaboré de marionnettes au sujet de guerres et d’intrigues à la cour d’un roi et des richesses des personnes occupant un poste d’autorité. Après le spectacle, Bahá’u´lláh vit un homme sortir de derrière la tente [où le spectacle avait eu lieu] tenant une boîte sous le bras. « Quelle est cette boîte et quel est le sens de ce spectacle? », lui demanda Bahá’u’lláh. « Toutes ces splendeurs et toutes ces inventions raffinées», lui répondit-il « le roi, les princes et les ministres, leurs pompes et leur gloire, leur puissance et leur pouvoir, tout ce que tu as vu, est maintenant enfermé dans cette boîte. » Bahá’u’lláh a plus tard dit :
Depuis ce jour, toutes les apparences du monde sont, aux yeux de cet Adolescent, identiques à ce spectacle. Elles n’ont jamais eu, et n’auront jamais, aucune importance, aucun poids, fut-ce celui d’un grain de moutarde. Avant peu, ces apparences trompeuses, ces trésors matériels, ces vanités terrestres, ces armées déployées, ces habits décorés, ces êtres fiers et outrecuidants, tout finira entre les parois d’une tombe, comme dans cette boîte. Aux yeux de ceux qui savent voir, tous ces conflits, ces querelles, ces vanités, sont et seront toujours identiques aux jeux et distractions des enfants. [2]
[1] ‘Abdu’l-Bahá, The Promulgation of Universal Peace, p. 25-29
[2] Bahá’u’lláh, L’appel du Seigneur des armées, p. 127-128