M. Firaydoun Javaheri encourage un plus grand amour pour la Maison universelle de justice
Dans ses allocutions dans la région de la côte ouest, M. Firaydoun Javaheri encourage les amis à ressentir un plus grand amour pour la Maison universelle de justice. Photo : Galen Humber
Galen Humber nous fait part de ce qu’il a appris en écoutant les allocutions de M. Firaydoun Javaheri, un ancien membre de la Maison universelle de justice, alors qu’il visitait les amis en Colombie-Britannique.
L’amour que M. Firaydoun Javaheri porte à la Maison universelle de justice était contagieux. Il l’a communiqué aux amis du Yukon et de la Colombie-Britannique cet automne quand il a visité ces régions en compagnie de sa femme.
En Colombie-Britannique, ils ont rencontré plusieurs groupes d’amis dans la région du Lower Mainland. Ils ont rencontré des jeunes, de jeunes adultes, des amis de langue persane, et ont eu de nombreuses réunions plus intimes. On estime que plus de mille personnes ont entendu M. Javaheri.
Un des thèmes communs de ses discours était qu’il est important de redoubler notre amour pour la Maison universelle de justice. Il a dit que cet amour se manifestait par notre obéissance à ses directives et par nos efforts continuels pour étudier ses communications, et mieux comprendre ce qu’elle nous demande de faire. Il a ajouté que, à chaque étape de notre vie, chacun de nous avait un rôle à jouer dans l’exécution des Plans successifs.
Explorant ce sur quoi porte prioritairement la série de plans, il a souligné le pouvoir du processus d’institut d’exposer les cœurs à la parle de Dieu, et le pouvoir qu’il libère alors qu’il transforme les âmes et les engage dans l’action. L’autonomisation, a-t-il dit, est l’éveil du désir d’agir sur la base de la parole de Dieu, et de se servir de son pouvoir. Il a expliqué que, bien que nous ayons de nombreuses façons d’enseigner la Foi, et de nous approfondir, façons qui ont évolué avec le temps, le processus d’institut et ses activités fondamentales sont l’instrument que la Maison universelle de justice nous a fourni pour que nous puissions travailler systématiquement avec un grand nombre de personnes, de façon à ouvrir la voie à l’entrée en troupes. Nous avons tous l’obligation de le comprendre, de l’appuyer et d’y participer de toute manière possible. Cela ne veut pas dire que les efforts d’enseignement individuels, qui se servent d’autres approches de l’enseignement, ne sont pas importants, mais ils doivent être associés au développement des capacités et des ressources humaines. Il est essentiel qu’un esprit inclusif se propage dans la communauté, car tout amant de l’ancienne Beauté a un rôle à jouer dans l’exécution du plan divin.
Un des autres thèmes qu’il a abordés est celui de la résistance constructive et de ce que nous pouvons apprendre des bahá’ís de l’Iran. Il a expliqué que leur exemple nous aidait à apprendre ce que sont la certitude envers la Manifestation de Dieu, les sacrifices faits pour elle, l’obéissance aux lois du pays, sans compromettre nos principes, et la patiente lutte pour la justice. Il a parlé des façons par lesquelles cette patiente résistance leur avait permis d’éviter d’être happés dans le cycle de l’oppression, en même temps qu’ils continuent de servir leurs concitoyens avec amour et humilité, en évitant de céder à la colère ou à la violence, et malgré les injustices et les attaques qui sont dirigées contre la communauté.
En Occident, par contre, nous faisons face à un autre type d’oppression, celle que nous infligent les forces de l’irréligion et du matérialisme flagrant. Nous devons nous assurer que ces forces ne voilent pas la pureté de notre cœur ou de nos motifs, tout comme nous devons éviter de participer à une critique excessive ou de protester contre ceci ou contre cela. Comme pour les amis en Iran, nous devons faire preuve d’une résistance patiente, alors que nous faisons connaître la parole de Dieu dans un quartier après l’autre, et que, graduellement, nous bâtissons un ordre nouveau, qui est à sa base la concrétisation d’une certaine harmonie entre la foi et la raison, la science et la religion, le spirituel et le matériel. Il doit remplacer le vieil ordre des choses qui est gouverné par les forces du matérialisme.
Il a insisté sur le fait que nous ne travaillons pas à réparer l’ordre mondial actuel, mais plutôt à en bâtir un nouveau. Cela exige que nous réexaminions nos habitudes de pensée et d’expression. Cela exige que nous considérions notre travail comme un travail de développement des capacités, en évitant de créer des dépendances, et en donnant aux collectivités les moyens de prendre en charge leur propre bien-être. Il a aussi parlé de l’importance du culte, et des graines qui sont maintenant semées pour de futures maisons d’adoration. Il a encouragé tout le monde à entretenir des liens avec des lieux de prières et à se réunir pour prier. Nous devons apprendre à voir le potentiel de ces espaces, nous a-t-il dit, et d’avoir soin d’élever les conversations qui ont cours dans ces rencontres.
Quelques amis qui ont eu la chance d’entendre plusieurs des allocutions ont dit qu’elles leur avaient fait comprendre à quel point il était important de réexaminer les directives de la Maison universelle de justice et de les étudier. L’un d’eux a dit qu’il lisait les lettres de la Maison de justice, mais qu’il devait maintenant apprendre à s’en inspirer dans sa planification et ses actions, et à les mettre en œuvre. Plusieurs des amis ont dit que les allocutions les avaient aidés à acquérir une meilleure vue d’ensemble du Plan et à mieux comprendre l’harmonie qui existe entre ses diverses composantes. Elles ont servi à éliminer plusieurs dichotomies entre divers aspects de la vie et le travail effectué pour exécuter le Plan.
La visite de M. Javaheri a été une grande source d’encouragement. Elle nous a permis de comprendre le contexte historique du moment présent et de saisir l’importance du travail qui doit être fait au cours des prochains deux ans et demi, d’ici 2021.
– Galen Humber